cadres de Robin

À l’épreuve de l’eau.


Remplacement de 4 cadres grillagés pour protéger la salle des turbine d’un moulin sur la Cuisance. Réalisés en acacia avec assemblage par enfourchement chevillé et collé.


designer ébéniste




Remplacement de 4 cadres grillagés pour protéger la salle des turbine d’un moulin sur la Cuisance. Réalisés en acacia avec assemblage par enfourchement chevillé et collé.







Etude d’un grand tabouret avec assise ergonomique. Une forme inspirée de la selle de cheval pour une assise en antéversion. L’assise est réalisée en orme, travaillé à la gouge et lustré. Les pieds sont en chêne traités par ébonisation et assemblés par tenons coniques et coins.







Conçue pour aller au fond du pot et pouvoir tenir debout. Et ce genre de forme que je voulais faire depuis longtemps, qui traîne dans ma mémoire depuis la lecture de « Vol 714 pour Sidney ». Prochaine version : un tantinet plus petite et des rainures plus profondes (il manque toujours un outil…).




Deux structures pour abriter un réservoir d’eau et une pompe de puit. Au-delà de leur aspect technique ces éléments viennent habiter le jardin avec leurs formes évidentes (une tour à eau et un puit) et leurs subtiles décorations. Réalisées en mélèze local laissé crut de scierie et lasuré.





Même si les faces des planches sont laissées brut de sciage, les tranches sont délignées pour s’ajuster au mieux.

Les ouvertures sont découpées une fois les planches réunies afin de garder la continuité du fil du bois.

La structure est assemblée par tenon-mortaise et chevillée

Pour éviter le développement d’algues, l’intérieur est recouvert d’un film pare-vapeur qui va protéger la cuve de la lumière

Les poignées céramiques choisies à l’origine jurent avec la couleur du mélèze. C’est l’occasion d’apprendre à tourner des poignées en chêne.

Elles sont presque identiques…

Le résultat est beaucoup plus discret

Assemblage du puit qui viendra habiller la pompe à eau

Les 16 faces permettent d’avoir des pieds de deux planches toute les deux planches

La large ouverture facilite l’accès à la pompe




Projet réalisé pour et avec mon stagiaire Jules. Une étagère en cèdre du Liban aux proportions travaillées et utilisant de nombreuses techniques d’ébénisterie.





Cette petite étagère trouve sa place dans une salle de bain, offrant des nombreux rangements sans encombrer l’espace au sol.

Croquis de recherche.

Jules à l’oeuvre. Cette étagère à été conçu pour lui permettre de voir de nombreuses techniques : conception, réalisation de planches collées a plat-joint , tenons et mortaises, queues d’aronde, maniement de la plane, du rabot et finition gomme-laque au tampon.

La largeur disponible se rapprochant de la coudée égyptienne (52,3 cm), cette mesure règle toutes les dimensions du meuble. La face avant utilise la traditionnelle proportion de 3/2 tandis que le dessus est un double carré.




Une solide structure en frêne olivier alliée à la légèreté des tiroirs réalisés en fines planches d’épicéa du haut Jura. Un jeu de chanfreins travaillés réalise harmonieusement le passage entre les deux essences, tandis que les poignées intégrées rappellent de manière graphique l’esthétique du style Shaker.







La commode à sa place dans le dressing.

La couleur du frêne contraste joliment avec celle du mur.

La structure est une boîte réalisée en queues d’arondes dans laquelle viennent se glisser deux cadres destinés à supporter les tiroirs.

Ces cadres sont fixés en façade et libre derrière pour permettre au bois de bouger sans altérer l’alignement avec les tiroirs.



Une caisse de dressing polyvalente : cinq rectangles de tailles et hauteurs différentes pour tout ranger. Réalisée en magnifique frêne olivier avec une finition extra soyeuse au savon.




La caisse vient intégrer le bas du dressing. C’est toujours une satisfaction lors de la pose de constater que les dimensions sont bonnes…

Le frêne olivier se marie parfaitement avec la planche déjà en place.

Les grandes roulettes permettent de sortir la caisse sans effort sur le parquet. L’arrondi sur l’arête supérieure interne offre une prise en main tout en douceur.

Les veinures très contrastées de cette essence de frêne lui donne son nom d’ »olivier ».

Réalisation de queues d’aronde à coupe d’onglet : un assemblage à queues d’arondes pour la solidité mais invisible de l’extérieur.
Assemblage à blanc.
La cascade de rectangle qui se déploie en trois dimensions.

La finition au savon, scandinave, est une première pour moi. Réalisée uniquement avec du savon de Marseille, elle offre un toucher d’un soyeux incroyable. C’est assez adapté pour une caisse qui accueillera des habits.



Je ne sais pas pourquoi j’ai fais ça… Ça devait être une caisse avec mes chutes de bois, je suis allé un peu loin dans l’upcycling! Quatre planches en bois de bout (cèdre, orme, alisier et érable), assemblées de manière à créer un effet continu entre les faces, appelé « cascade », réalisé ici en horizontal. Un projet qui s’est construit en faisant, loin de mon habitude de designer.


La caisse à roulettes à sa place! Faite sur mesure pour l’étagère de Julien, elle va lui offrir un grand volume de rangement avec de plus la possibilité de choisir entre des compartiments au tiers ou à la moitié.

L’ancienne et la nouvelle.

Elle peut même contenir une Porsche!

Les pièces de bois sont collées puis découpées en tranches. Il reste à les mélanger pour simuler un effet aléatoire.

Les tranches, trop cassantes car peu épaisses, ont du être collées sur une planche paraffinée.

Le collage en quinconce permettra de les assembler facilement (en théorie…) et d’obtenir un effet continu d’une planche à l’autre, l’épaisseur d’une tranche se confondant avec un morceau de l’autre tranche.

La base et la doublure supérieure en érable rigidifient le tout. Il ne reste plus qu’à arrondir les angles et faire les poignées à la défonceuse. Et faire la finition : huile de lin + cire
Trop bien!
Magnifique


Planche à découper en bois de bout pour mon frère. Un hommage aux nombreuses heures passés devant notre console à jouer à Space Invaders, ici les pixels sont d’orme et de sycomore ondé. Le large biseau sert de poignée, la finition est à l’huile de paraffine. Une fabrication plus délicate que je ne le pensais mais ça en valait la peine 😉





Enfin la première étape du montage du chalet! Après plusieurs semaines de préparation à l’atelier il a rejoint son habitat naturel dans un écrin de verdure vers Fontainebleau. Inspiré des habitations traditionnelles japonaises la structure, sur pilotis, est en épicéa tandis que les murs sont en cèdre. Les ouvertures sont conçues comme des tableaux qui mettent en valeur la nature environnante. Il intègre également de nombreuses proportions harmonieuses (carré, double carré, 2/3). Merci aux supers équipes pour le coup de main lors du montage!


Tout les assemblages sont réalisés à la main, ici entre trois traverses et un pilier. Des rainures sont prévues pour accueillir les planches de la paroi.

Inspection d’un assemblage à tenon-bâtonnet avec épaulement.

La structure repose sur des plots de ciment qui offrent une base solide et de niveau sur ce terrain très meuble.

Les planches de cèdre qui formeront les parois sont glissées dans les rainures.

La super équipe!

Rectification de l’équerrage à la masse, avant la pose des chevilles.

L’atelier improvisé au sec dans ce qui vient de devenir un intérieur.
A suivre…



Honoré d’avoir pu réaliser le logo de congrès national des Compagnons Menuisiers Ébénistes et Serruriers du Devoir de Liberté pour la Sainte Anne. Merci de m’avoir fait confiance et convié à ce bel événement!





Très fier d’avoir réalisé l’écrin qui conservera les superbes travaux de Fanette Mellier . Merci de ta confiance Fanette! Réalisé en sycomore et sycomore ondé, fond de tiroirs en tilleul massif. Conçu pour être assemblé dans son atelier, ce meuble à également une structure tout à fait innovante. L’ergonomie des poignées a été inspiré des manches de violons.



Premier croquis du système de coulisse des tiroirs. Le couple tiroirs/coulisses formera le côté de la commode.

Le système est validé par une maquette.

Une partie du sycomore ondé dans ma Prius.

Le rabotage fait apparaitre les ondes du sycomore, la magie opère!

L’assemblage de la traverse sur les côtés sera fait avec des coins.

Une fois les coins enfoncés, le surplus sera coupé et un coup de rabot rendra l’ensemble d’affleur.

Le tiroir est assemblé par queues d’aronde non débouchantes. L’angle intérieur est arrondis pour offrir une prise en main agréable.


Merci à @felix.bouchet (ainsi qu’à Caroline et Lily) pour ce fantastique apprentissage! Avec Neige et Anthony nous avons pu réaliser une chaise dans la tradition transmise par @sawyer_made. Un cadre idyllique, le bruit de la plane sur le bois et de belles personnes :.)

le banc à planer, en pleine nature!

Réalisation des barreaux du dossier à la plane.

Perçage à la main (et à l’œil) de l’assise.

Les conseils du maître Félix Bouchet.

Sculpture de l’assise.

Assemblage des pieds

Assemblage des barreaux du dossier.

L’équipe et ses chaises.



Un beau cèdre du Liban, la précision du laser et la magnifique typographie de Roger Excoffon! Merci à Jeremy et à Clément




Réalisation de toilettes sèches pour ma meilleure amie en utilisant uniquement du bois récupéré dans la maison qu’elle va investir.
Travailler avec des planches d’épaisseurs différentes (je n’ai pas encore de raboteuse) demande un peu d’ingéniosité, notamment pour faire rainures et languettes, mais c’est toujours instructif 😉
La base a été finie au rabot tandis que la partie supérieure a été poncée avant de recevoir un vernis à base d’ingrédients bio-sourcés.
Un projet qui a servis de rodage à mon nouveau petit atelier :.)
Je suis toujours surpris et heureux de pouvoir transformer un vieux tas de planche en objet utile…



Toutes les pièces sont soigneusement choisies pour créer un dégradé continu malgré leurs différences de teintes

Le collage est effectué à la sangle

Découpes sur l’abattant pour recevoir les éléments de céramiques en dessous et la lunette en dessus.




Petit établi démontable réalisé avec le bois du magasin de bricolage du coin, soit du pin et du sapin avec beaucoup de noeuds 😉
La stabilité est assuré par la tension d’une corde a l’aide d’un bâton, comme dans une scie à cadre, plaquant les traverses contre les pieds.
Ça se monte en moins de deux minutes sans outils!




Du neuf et du vieux! Pour ma desserte d’établi, j’ai décidé d’utiliser un traditionnel rideau pour fermer la partie inférieure.
En revanche il sera réalisé avec un placage ininterrompu, une première!

Mes premières queues d’aronde à recouvrement d’onglet!
Elle viendront assembler la structure d’un meuble qui trouvera sa place sous mon établi à l’atelier des Compagnons du Tour de France.

La rainure du rideau est réalisée à la défonceuse numérique, ceci afin de garantir une courbure optimale (B-spline).

le bâti comporte toute les parties techniques

Le bâti assemblé

Tout assemblé à blanc avant collage




Caisse à outils Compagnon, projet de diplôme de mon CAP d’ébéniste.
Un monolithe de chêne qui se transforme en cabinet d’ébéniste, symbole de mon initiation durant cette formation. Le chiffre 7 s’est invité dans toutes les proportions.
Réalisé dans un seul et même chêne, assemblage en queue d’arondes débouchantes et finition à l’huile de lin et à la cire d’abeille.

des barres aimantées gainées de cuir maintiennent les scies japonaise en place à l’intérieur de l’abattant.
une plateforme, recouverte de cuir également, permet de poser téléphone et clés pour les moments d’atelier.

Deux tiroirs pour parfaire l’organisation, avec leurs poignées de cuir.

Amovible, les tiroirs peuvent se mettre sur l’établi.
Les fonds de tiroirs sont plaqués avec un motif soleillé et sont réversibles offrant un total de quatre couleurs.

Les poignées ont été faites à la main à partir d’une barre d’acier. Elles sont situées juste en-dessus du centre de gravité pour améliorer la maniabilité.
Les arrondis sont placés aux endroits ou la caisse est en contact du corps lors du transport.
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